1883 – Naissance à Tanabe, préfecture de Wakayama, fils ainé de Ueshiba Yoroku et Yuki.

1890 – Pratique le Zen au Homanji

1895 – Décide de se consacrer au Bujutsu quand il voit son père bousculé par un groupe adverse en tant que membre du conseil municipal.

1897 – Enseigne l’abaque à l’âge de 14 ans. Malade il doit quitter l’école. Continue à témoigner un grand intérêt envers le Budo. Demande des leçons aux maîtres d’arts martiaux de passage. Cette époque marque le début de son expérience dans le Budo.

1901 – Désir devenir un de ces grands marchands à la stature internationale qui commencent à apparaître au Japon. Monte à Tokyo et pratique à la même époque le Kito-Ryu avec Tobari Takisaburo. Il doit bientôt retourner au pays à la suite de troubles cardiaques.

1902 – S’exerce chaque jour dans la montagne. Epouse Itogawa HATSU.

1903 – Ayant acquis une robuste constitution, part accomplir son service militaire au régiment de Wakayama. Prend part aux combats lors de la guerre russo-japonaise.

1903 – 1905 – Profite du temps libre pour pratique le Budo.

1908 – Etudie le jujitsu de l’école Yagyu sous la Direction de Tsuboi MANASOUKE.

1920 – Mort de son père. S’engage à approfondir sa quête de Budo. Retourne s’installer à Ayabe. Pratique l’aspect martial comme l’aspect spirituel du Budo. Fondation du premier dojo « Ueshiba Juku » avec l’aide du Révérend Deguchi. Mort de ses deux fils.

1922 – Première utilisation du terme « Aiki Bujutsu ». Enseigne le Budo dans le cadre d’une communauté agraire. Son école est connue sous le nom de Ueshiba-Ryu Aiki Bujutsu.

1924 – Départ pour la Mongolie avec un groupe d’idéalistes désirant y fonder le « paradis sur terre » suivant le principe du Révérend Deguchi. Entre en contact avec les hordes mongoles du baron Ungem. Arrestation par les forces chinoises qui, après les avoir condamnés à mort, les remettent aux autorités japonaises.

1925 – Perçoit intuitivement la vraie nature du Budo à la suite d’une véritable transmutation intérieure. Enseignement itinérant dans Japon . Pratique intensément l’art de la lance du style Hozoin.

1927 – Enseigne à l’entourage de la famille impériale. Devient professeur de Budo à l’Ecole Navale. Jusque vers 1930, la situation géographique du dojo change fréquemment.

1931 – Le dojo s’installe définitivement à Wakamatsu Cho dans le quartier de Shinjuku à Tokyo sous le nom de Kobukan. Une vingtaine d’élèves résident alors au « dojo d’enfer » (Jigoku Dojo).

1936 – Les noms « Aiki-Budo » et « Aiki-Bujutsu » sont utilisés conjointement, de nombreux dojos sont ouverts dans tout le Japon et même en Manchourie.

1940 – L’Aïkido pénètre les milieux militaires, l’élite des grands trusts et des universités.

1941 – Début de la guerre du Pacifique.

1942 – Tous les Budo sont regroupés dans le Butoku Kay. O Senseï se retire à Iama et son fils Kishomaru dirige le dojo de Tokyo. Le nom d’Aïkido est utilisé pour la première fois à cette occasion.

1944 – Fondation de l’Aiki Jinja (sanctuaire de l’Aiki) à Iwama.

1945 – Fondation du dojo d’Iwama (jusqu’alors la pratique s’effectuait en plein air). Fin de guerre.

1948 – Reprise de l’Aïkido à Tokyo.

1952 – La pratique de l’Aïkido se généralise.

1956 – Première démonstration publique par le fondateur et ses élèves.

1960 – Décoré par l’Empereur pour avoir créé l’Aïkido.

1961 – Première tournée à l’étrange, après la guerre, suivie de démonstration à Hawaii à l’occasion de l’inauguration de l’Aikikai de Hawaii.

1964 – Décoré de l’Ordre de Mérite Japonais.

1969 – Mort le 26 avril, il est décoré à titre posthume. Ses cendres sont déposées au Kosanji à Tanabe, ses cheveux à Iwama (Aiki Jinja), au dojo de Kumano à Ayabe (entre d’Ommoto Kyo) et au dojo de Tokyo.