EQUIPEMENT : La Tenue Vestimentaire​

CHOWADOJO AIKIDO STRASBOURG

Keikogi – 稽古着 ou Aikidogi – 合気道衣

Keikogi est un mot japonais signifiant littéralement vêtement d’entraînement ; il est composé de KEIKO (la pratique, l’entraînement, l’action) et de GI (vêtement, tenue, ensemble de vêtements composant une tenue). On parle parfois de dogi, vêtement de pratique de la voie.

En Occident, il désigne principalement la tenue utilisée pour l’entraînement aux budō (arts martiaux japonais), que l’on appelle aussi à tort kimono (cette confusion existe principalement en Europe). Il est simplement appelé aïkidogi, dogi ou keikogi par les aïkidokas.

Obi 帯

Un obi est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d’entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).

Elle se présente sous la forme d’un ruban de tissu sans boucle ni fermoir. La manière de nouer l’obi est tout un art.

Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obis sont si richement décorés et colorés, ils doivent trancher avec le kimono, tout en étant en harmonie avec lui.

CHOWADOJO AIKIDO STRASBOURG
CHOWADOJO AIKIDO STRASBOURG

Zōri – 草履

Les zōri sont des sandales japonaises. Elles sont formées d’une semelle plate et de deux lanières rondes passant entre le gros orteil et le deuxième orteil, puis se séparant pour s’arrimer sur le côté de la semelle aux trois quarts de sa longueur. Les zōri sont souvent portées avec des chaussettes séparant le gros orteil des autres orteils, les tabi.

Hakama – 袴

Le hakama est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d’un dosseret rigide (koshi ita). Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs. Femmes comme hommes pouvaient porter le hakama.

« Certains prétendent qu’un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l’adversaire. » Cette explication ne fait pas l’unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui demeuraient visibles sous le tissu. Par ailleurs, lorsqu’il n’était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu’il attachait les manches du kimono par une bande de tissu, le tasuki

CHOWADOJO AIKIDO STRASBOURG

De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux comme l’aïkido, le kendo, le kinomichi, le iaido, le kenjutsu, l’aïkijutsu, l’aïkibudo, le jiu jitsu, le nihon kempo, le shinkendo et plus rarement le judo. Dans ce contexte, on parle parfois de keikobakama (littéralement « hakama d’entraînement »). 

Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres. Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaido ou l’aïkido.

L’activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama. Ainsi, le hakama d’aïkido est toujours uni, noir ou indigo, parfois bleu électrique pour les hakama en coton ou blanc pour les pratiquants débutants dans certains dojos. La couleur grise est réservée au sensei.

équipements : Les 3 armes de l'Aïkido

Dans l’aikido l’arme est le prolongement des bras, en quelque sorte pratiquer avec une arme est très pédagogique car cela permet de prendre conscience de la justesse ou non de notre technique.

Bokken – 木剣

Littéralement « sabre de bois » ou bokutō (木刀 (nom généralement utilisé au Japon), le Bokken est un sabre japonais en bois imitant la forme du katana. Il peut être utilisé avec la garde (tsuba) qui protège les mains, ou sans la garde.

Il est employé dans l’aïkido, le iaido, le jōdō, le kendo, le kenjutsu et le ninjutsu. Utilisé à l’origine pour l’entraînement, il est aussi devenu une arme de combat. Il est l’arme par excellence du kenjutsu dans la plupart des koryū.

Jō – 杖

Littéralement « bâton moyen », le est une arme traditionnelle japonaise en bois d’une longueur de 1,28 mètre et d’un diamètre de 2,6 centimètres environ. Il est utilisé lors de la pratique de l’aïkido (aiki-jō), du jōdō et du jo-jutsu, et du kobudō.

Le bâton de jō, de taille moyenne, se différencie du bō (bâton long), du tanbō (bâton court) et du hanbō (« demi bâton »).

Le jō est l’objet du jōjutsu ou jōdō, art du maniement du jō face à un adversaire armé d’un sabre (représenté par un bokken). Il est également employé dans le cadre de l’aiki-jō, élément de l’aïkido, soit dans le cadre du désarmement à mains nues d’un attaquant armé d’un jō, soit dans le cadre de katas d’harmonisation à deux pratiquants maniant chacun un jō.

Le Tantō – 短刀

Le Tantō est un couteau japonais en bois légèrement courbe à un seul tranchant dont la taille de la lame est inférieure à 30 cm (un shaku en vérité, unité de mesure des longueurs japonaises).